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Un blog POUR les Loisirs Adultes Voile

Mercredi 21 novembre 2012

Navigation du Dimanche 11 Novembre 2012

Loisirs Adultes du Centre Nautique de Plérin encadrés par Hugolin OLIVIER
 
Bateau : SL 5.2 de chez Sirena Voile
Equipe : Vincent et Jean-René

Mardi 20 novembre 2012

 
Navigation du Dimanche 18 Novembre 2012
Loisirs Adultes du Centre Nautique de Plérin encadrés par Hugolin OLIVIER
 
Bateau : SL 5.2 de chez Sirena Voile
Equipe : Vincent et Jean-Claude

Dimanche 11 novembre 2012


 

Réglages pour le SL 5.2, tiré d'un article sur swell-catamaran.com parlant du Spitfire (sachant que le SL5.2 est conçu à partir du même mât et même appendice !)

Les réglages de mat dépendent de façon générale du poids de l'équipage, et des conditions météo .

Les Haubans

Le réglage le plus important des haubans est leur tension. Cette tension dépend de la tension de l'étais, de l'ouverture des barres de flèches, et de la position des haubans sur les cadènes.

Plus les haubans sont tendus, plus l'ensemble du bateau est tendu. Un bateau tendu aura tendance a avoir des accélération et décélérations plus rapides qu'un bateau faiblement tendu.

Trop de tension a tendance a empêcher le mat de tourner, et referme légèrement le bateau sur lui même.

A l'opposé, trop peu de tension rendra le gréement tellement mou que les réactions du bateau a des risées ou des vagues sera aléatoire, car il dépendra de la position du gréement à l'arrivée de la risée ou de la vague.

Le losange

Le losange est très lié aux barres de flèche. Sa tension, associée a l'ouverture des barres de flèche doit fixer les capacités de relances du bateau.

De façon générale, plus on tend le losange, plus on précintre le mat. Comme explique dans le réglage des barres de flèche, plus un mat est cintre, plus il résorbe le creux de la grand voile. Plus le creux de la grand voile est résorbe, mois la voile est puissante ... mais plus la vitesse potentielle du bateau est grande ... un équilibre difficile a trouver qui en général dépend du poids de l'équipage et de sa façon de naviguer.

Une erreur facile a faire serait de ne presque pas cintrer le mat en laissant les barre de fleche tres ouvertes, mais lorsque le vent monte, il est imperatif d'avoir un minimum de cintre, sinon le bateau "grimpe aux arbres", et il devient tres difficile d'avoir des trajectoires propres.

Il faut donc trouver un ensemble tension de losange / ouverture de barres de fleche qui permette d'avoir de la relance dans le petit temps et assez de cintre pour ne pas etre a la rue lorsque le vent monte.

La rotation

L'action de la rotation est d'orienter le mat par rapport au sens de la marche, et donc d'orienter l'avant de la voile. Plus la vitesse du bateau augmente, et plus l'avant de la voile doit etre oriente dans le sens de la marche.

Lorsqu'il n'y a pas beaucoup de vent, le bateau a besoin de pouvoir se lancer sur la moindre risee. La voile doit donc etre assez creuse, et donc la rotation tres choquee (pour moi choquee, c'est lorsqu'on la choque du taquet). A l'oppose, lorsque le vent monte, la vitesse du bateau augmente, la voile devient de plus en plus plate, il faut alors border la bordure de facon a mettre le mat de plus en plus dans l'axe du vent.

Le Cunningham

C'est un reglage tres important du bateau. Il permet de reguler la puissance du bateau selon la force du vent. Son action est un peu bourrin : lorsqu'on tire sur le Cunningham, la voile ne se rallonge pas, et donc, on essaie de raccourcir la distance entre le haut et le bas du mat. Comme le mat a un leger cintre (voir le reglage des barres des fleche et du losange) tirer sur le Cunningham va en fait faire cintrer le mat encore plus. Le centre du mat va donc s'avancer, et va tirer la Grand Voile avec lui. De cette maniere, on resorbe le creux de la Grand Voile.

Le point pour savoir quand il faut commencer a prendre du Cunningham, c'est lorsque le bateau commence a grimper aux arbres (comprenez, lorsqu'il commence a vraiment trop lever la coque au pres). Il faut que le Cunningham soit pris de telle facon que la bateau ne monte pas trop haut. Si le vent monte et que le bateau grimpe aux arbres, il faut prendre 10 centimetres de Cunni ... et s'il continue a grimper, on recommence.

NOTE :Au portant, il vaut mieux relacher le Cunningham. En effet, comme je l'explique dans le le reglage de l'ecoute, il faut en general bien blinder la GV au vent arriere. Le palan de GV ayant deja tendance a faire cintrer le mat, il n'est pas la peine d'en rajouter avec le Cunni.

La bordure

De façon générale, plus le vent monte, plus on tend la bordure. A partir du moment où l'on est au double trap' (dixit maitre Laoday), on peut la tendre a fond ...

Au vent arriere, certains relachent la bordure ... ca peut servir a condition de ne pas oublier de la reprendre une fois que l'on repasse au pres.

En ce qui concerne la façon de passer le bout de bordure par rapport a l'estrope du palan de GV ... well, les avis sont partages. Il est vrai que passer le bout a l'interieur de l'estrope lui donne une course plus saine, mais cela rend presque impossible de reprendre la bordure lorsque la GV est borde ...

L'Ecoute

De façon générale, je dirais que ce n'est pas complique ... voire, c'est meme tres bourrin :) Il faut border a bloc.Des qu'on monte au trapeze, la GV doit etre bordee a mort ! Bon evidemment, si le bateau commence a trop giter, on doit soit prendre du Cunni, soit choquer un peu de GV, mais vraiment, sinon, c'est border a bloc.

Une petite exception est lorsque le vent n'est pas super fort (en dessous de 10 noeuds quoi), on peut laisser la voile respirer un peu.

Aux allures portantes (sans le spi, c'est a dire le debride ou le largue), il est assez rentable de passer l'ecoute a l'equipier. Le barreur se retient au bout du chariot, et en choque un peu si necessaire (cela ne s'applique bien entendu pas aux equipages pour qui l'equipier a toujours la Grand Voile - le pauvre ;)).

Au vent arriere (et meme sous spi en general), encore une fois, je borde la Grand Voile a fond. Ce n'est pas pour faire avancer le bateau plus vite, mais pour eviter de faire tomber le mat ... Sisi, le mat du Spit est assez souple (ce qui nous permet tous ces reglages de cunni au pres), et si vous choquez votre grand voile sous spi, il est possible que la force de traction du spi entraine la tete de mat vers l'avant et que vous flambiez votre mat :(

Donc, on borde vraiment pas mal la grand voile au vent arriere, et tout se fait au chariot pour regler la GV. Pour etre sur que la GV est assez bordee, l'equipier peut regarder l'axe du mat, et le haut du mat ne doit juste pas partir vers l'avant.

Dans les conditions assez legeres, on peut bien entendu choquer un peu la GV, toujours dans cette limite du haut du mat qui ne doit pas partir vers l'avant.

De meme, lorsque vous affalez les spi, et je dirais meme, a partir du moment ou vous commencez a moins tirer sur le spi, il est conseille de choquer un peu de GV. sinon il arrive de dessaler lors du rangement du spi simplement parce que la voile est trop bordee.

Le Chariot

Avant toute chose, un point important pour le chariot, c'est qu'il faut l'humidifier des que le rail n'est pas mouille. Typiquement, avant un depart ou il n'y a pas beaucoup de vent, arrosez-le un peu, les billes rouleront beacoup mieux, et elles ne s'abimeront pas sur le rail sec (non, il n'y a pas de contrepetrie !).

Le reglage du chariot est assez simple, surtout au pres : au centre. Si le vent monte un peu, et selon votre poids , au pres, il n'est pas idiot de le choquer de 10 - 15 centimetres. Ca force a abattre, et a laisser courir le bateau.

Au debride (pres bon plein quoi), l'équipier prend la grand voile et le bareur s'occupe du chariot.

A largue le barreur garde l'ecoute, et il se debrouille pour que la grand voile soit toujours bordee a fond, et l'équipier prend le chariot, et joue avec de facon a ce que l'on aille le plus vite possible ... sans prendre de bache de preference ...

Au vent arriere sous spi, comme on n'a pas a s'occuper de l'ecoute (voir le reglage de l'ecoute), tout le reglage de la GV se fait sur le chariot, et la encore ca depend du vent.

Si le vent est inferieur a 8 noeuds (bah, c'est approximatif, en gros, si on ne peut pas attaquer en se mettant sur une coque), le chariot est completement choque pour profiter de toute la surface de la GV. Bien entendu le spi doit suivre ce reglage, et etre assez choque, ce qui force a abattre beaucoup.

Lorsqu'on est sur une coque, il faut jouer avec le chariot en permanance. Si le bateau accelere, il faut ramener le chariot vers le centre (voir le mettre au centre si cela convient). Si le bateau ralentit, il faut choquer le chariot de 30 - 40 centimetres tout en reloffant doucement de facon a relancer la bete.

Il est vrai qu'au double trap' sous spi le chariot a plutot tendance a rester dans l'axe, mais si une grosse cascade est en vue, il ne faut pas hesiter a en lacher un peu. En lacher trop peut etre dangereux, car la bome ne force plus sur le mat, et le mat peut se remettre dans l'axe (au lieu d'etre completement tourne) ... voir se mettre a l'envers ... en general, il n'aime pas :(

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